Tout cela n'est pas impossible, et même si la tâche m'a semblé compliquée au début, puisque j'étais un élève qui travaillait peu au lycée et en DUT, vous serez aidés par une équipe pédagogique exceptionnelle. Vous le verrez dans beaucoup d'autres témoignages d'anciens ATS, les professeurs seront toujours là pour réexpliquer une notion mal comprise, pour répondre à une question sur un exercice, ou même pour des problématiques qui sortent du cadre des cours. Ils sauront notamment vous aiguiller pour vos poursuites d'études. Si cette poursuite d'études se fait par le biais du concours ATS, ils vous prépareront avec des corrections d'annales des années précédentes et des récapitulatifs des notions cruciales. Au final, le plus important est de réussir à rester constant et régulier, ce qui passe par (ça a déjà été dit dans d'autres témoignages, mais c'est crucial) un rythme de sommeil sain et une gestion de la motivation. Il y'aura forcément des hauts et des bas, et c'est dans ces moments qu'il faut prendre de la hauteur, remettre les choses en perspective et se rappeler de pourquoi vous êtes là. Au bout de vos efforts, il y'a une poursuite d'études, que ce soit par la voie des dossiers ou la voie du concours. Le fait de panacher vos vœux vous permettra d'ailleurs de viser l'école de vos rêves tout en gardant d'autres possibilités sous le coude. Dans mon cas, j'ai eu mon premier vœu, l'ESTACA, sur dossier.
Pour résumer, l'ATS, c'est un joli tremplin d'un peu moins d'un an qui permet, au prix d'une bonne dose de travail, d'intégrer une école d'ingénieurs (probablement celle de vos rêves) tout en ayant acquis les connaissances et les compétences nécessaires à votre épanouissement dans ladite école. Pour ceux qui, comme je l'étais, sont actuellement dans le monde du travail et envisagent une reprise d'études, n'hésitez pas, le jeu en vaut la chandelle !
Après une reconversion professionnelle, et après un parcours incluant un baccalauréat scientifique, un BTS en maintenance et une licence professionnelle en gestion, j’ai souhaité approfondir mes connaissances en mécanique pour m’orienter vers un cursus d’ingénieur en alternance. J’aurais pu reprendre un DUT, mais c’est en découvrant la classe préparatoire ATS que j’ai trouvé la voie qui me correspondait vraiment.
Reprendre un cycle initial à 28 ans représentait un vrai défi. Pourtant, grâce à l’accompagnement bienveillant des enseignants et aux aménagements mis en place par le lycée Arago pour accueillir une personne en situation de handicap, j’ai pu atteindre mon objectif : intégrer une école d’ingénieur — et même celle que je visais.
J’ai particulièrement apprécié les travaux pratiques réalisés en partenariat avec le lycée Roosevelt, qui donnent une dimension concrète à la formation.
À ceux qui hésitent : il n’est jamais trop tard pour se lancer. Si vous souhaitez vous challenger, évoluer sur le plan personnel et professionnel, cette formation est faite pour vous. Il faut s’impliquer dès le départ pour garder le rythme, car les notions à maîtriser sont nombreuses. Mais soyez rassurés : les khôlles sont là pour vous aider à consolider vos acquis, lever les incompréhensions et progresser.
Mention spéciale aux enseignants, toujours disponibles, même en soirée ou le week-end. Leur engagement mérite d’être salué — chapeau à eux, et un grand merci !
Comme le disait Albert Einstein : « Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c'est que vous ne le comprenez pas complètement. » Une phrase qui reflète parfaitement la pédagogie de cette classe préparatoire. J’espère, comme moi, que vous aurez l’opportunité de vivre cette expérience. Bonne chance à tous !